Intervention de Marylise Lebranchu

Réunion du 4 octobre 2016 à 16h45
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMarylise Lebranchu :

Je viens d'une région qui a beaucoup oeuvré, en 1972, pour que le Royaume-Uni adhère à la Communauté économique européenne (CEE) – c'était un grand défi.

Je constate aujourd'hui deux types de réactions : d'une part la crainte liée à la baisse de la livre dans la perspective de nos échanges futurs ; d'autre part l'impression, de la part des citoyens comme des milieux économiques, que tout va se négocier « ailleurs », sans souci de transparence. Aussi, comment associer le plus possible nos concitoyens qui vivent le Brexit comme un indice de désunion ?

L'Europe économique et sociale paraît à nos concitoyens totalement absente des préoccupations de la Commission européenne elle-même, en dépit du discours qu'elle tient ; on pense aux travailleurs détachés, aux grandes entreprises de transport, au fait que la concurrence n'est pas libre et qu'elle est malheureusement souvent faussée. C'est pourquoi, à la faveur du Brexit, il est possible que s'exprime une demande forte en la matière, de même que l'on se demande pourquoi on ne profite pas de la situation pour renforcer une Europe géopolitique.

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