En effet, mais avec nos partenaires : il ne suffit pas de se contenter du registre déclamatoire à l'échelon français.
En ce qui concerne les agences, trois ont leur siège au Royaume-Uni : l'Autorité bancaire européenne, l'Agence européenne du médicament et le Collège européen de police. Nous pensons, monsieur Schneider, que l'une de ces agences aurait toute sa place en France. Aussi la France pourrait-t-elle candidate pour accueillir l'Agence européenne du médicament. Le départ du Royaume-Uni va en effet entraîner une série de renégociations au sein de l'Union européenne liées au fait que ce pays ne contribuera plus de la même façon au budget européen – il ne bénéficiera plus du fameux rabais mais l'UE ne bénéficiera plus non plus de sa contribution nette.