Intervention de André Chassaigne

Séance en hémicycle du 12 octobre 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Situation en syrie

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Monsieur le Premier ministre, à Tulle, samedi dernier, le Chef de l’État a déclaré ne pas savoir s’il allait recevoir Vladimir Poutine à Paris le 19 octobre prochain. Hier, le président russe a mis fin aux tergiversations diplomatiques françaises en reportant son déplacement. Une occasion importante, historique, pour la France de faire entendre sa voix pour la paix auprès de la Russie a été gâchée.

Pourtant, il y a urgence à mettre fin à la terrible tragédie vécue par la population syrienne. Au cours du week-end, à l’ONU, la Russie a refusé le projet de résolution de la France qui exigeait la cessation des bombardements sur la partie orientale d’Alep, mais elle s’est dite prête à soutenir l’initiative de l’envoyé spécial de l’ONU, M. Staffan de Mistura. Ce diplomate proposait que le régime syrien et son allié russe suspendent leurs bombardements après le départ des djihadistes d’Alep Est. Pourquoi la France a-t-elle refusé cette proposition de faire cesser les massacres et d’éloigner la menace djihadiste ?

La France doit agir pour la paix en ayant conscience que la Russie est un acteur clé du conflit.

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