Mais ce conflit ne se résume pas à la Russie. Nous pensons que Paris devrait notamment remettre en cause son alliance avec l’Arabie Saoudite, mère du djihadisme, exiger l’arrêt de l’invasion militaire de la Syrie par la Turquie, membre de l’OTAN, et proposer sans conditions préalables l’organisation d’une Conférence de paix qui puisse rendre la Syrie au peuple et aux démocrates syriens.
La Russie n’a pas fermé la porte à un dialogue direct avec la France. Notre diplomatie saisira-t-elle cette opportunité pour porter ce projet de paix, condition de la survie du peuple syrien qui se trouve depuis trop longtemps pris entre le marteau et l’enclume ?