Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 12 octobre 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Situation en syrie

Manuel Valls, Premier ministre :

…ce régime et Assad seraient dans l’incapacité de livrer cette bataille d’Alep.

Face à cette tragédie, qui interpelle la conscience mondiale, nous n’avons pas le droit à l’impuissance. Nous ne pouvons pas assister au massacre de civils, au pilonnage délibéré des hôpitaux – et vous avez en tête, monsieur le président Chassaigne, le témoignage de tous les humanitaires sur l’incapacité qui est la leur de venir en aide à ces civils. Nous ne pouvons rester impuissants et nous contenter de déplorer cette situation.

Pour la France, puisque vous m’interrogez sur notre position, l’urgence, c’est la trêve, c’est un cessez-le-feu qui permette enfin à l’aide humanitaire de parvenir aux quartiers assiégés. Et l’urgence des urgences, c’est l’évacuation des blessés et l’acheminement des indispensables secours médicaux. Et c’est au nom de cette urgence que nous avons soumis une résolution au vote du Conseil de sécurité des Nations Unies.

Le ministre des affaires étrangères Jean-Marc Ayrault, il l’a rappelé hier, s’est rendu à Moscou la semaine dernière

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