Monsieur le Premier ministre, il y a un peu plus d’un an, je vous avais interrogé sur le financement du voyage djihadiste de la soeur du terroriste Merah de Toulouse, grâce aux allocations familiales. Cela avait provoqué l’ire de votre ministre de l’intérieur et des membres de votre majorité.
Hélas, nous avons pu constater combien cette préoccupation était fondée puisqu’il est apparu que nombre de djihadistes présents aujourd’hui sur le théâtre syrien et irakien ont continué à percevoir des allocations de toute nature.
C’est ainsi qu’il a fallu faire intervenir rien moins que la DCRI – Direction générale de la sécurité intérieure – pour coopérer avec les caisses d’allocations familiales dans le but de faire cesser ces abus.
Mais il y a encore mieux : le radical islamiste Farouk Ben Abbes, qui n’est pas français mais tuniso-belge, ou belgo-tunisien, domicilié à Toulouse, après quelques mois de prison, perçoit depuis cinq ans, je dis bien cinq ans, le RSA.