Ce n'est pas non plus l'opposition qui a publié la circulaire, madame la garde des sceaux.
Un certain nombre de voix, y compris au sein du Gouvernement, se sont élevées pour s'opposer à la PMA – c'est le cas, par exemple, de Mme Fourneyron, ministre de la jeunesse et par ailleurs médecin – tandis que d'autres membres du Gouvernement s'y sont, au contraire, déclarés favorables.
Nous pourrions adopter cet amendement, ne serait-ce que pour répondre à l'interrogation de M. Roman. Selon lui, ce qui nous gêne, c'est le mariage homosexuel. Oui, personnellement, je n'y suis pas favorable. Mme Bertinotti nous a fait part, de manière un peu étonnante, de sondages qui font apparaître que l'on est pour ou contre le mariage homosexuel selon son âge. Il faudrait être du côté du progrès : comme dans les bons westerns, il y aurait les bons et les méchants.
Mais ce qui gêne encore plus nos concitoyens, c'est l'adoption, la PMA et la GPA. Or, l'adoption de cet amendement permettrait de montrer que ce texte n'a rien à voir avec la PMA et la GPA – c'est ce que le Gouvernement ne cesse de nous répéter depuis le début – et que l'enfant don ne serait plus un enfant dû.