Monsieur le président, mesdames les ministres, mes chers collègues, nous sommes totalement opposés à tous les amendements qui visent soit à restreindre la PMA, soit à l'étendre. Nous y sommes opposés parce que nous estimons que ce sont des amendements déposés à la sauvette, qui ne s'accompagnent d'aucune étude d'impact, n'ont fait l'objet d'aucun avis du Conseil d'État et d'aucune analyse véritable du Comité national d'éthique. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Par ailleurs, nous avons reçu, devant notre groupe, le professeur Frydman, qui nous a rappelé que 200 000 enfants étaient nés par PMA et qu'environ 20 000 enfants par an naissaient actuellement par PMA. Or, aujourd'hui, les femmes qui ont besoin, pour des raisons médicales, d'avoir recours à la PMA doivent attendre dix-huit mois à deux ans. Voilà le véritable problème. Ma pensée va d'abord vers ces femmes, c'est pourquoi nous refusons tous ces amendements. (Applaudissements sur les bancs du groupe RRDP et sur plusieurs bancs du groupe SRC.)