Intervention de Bérengère Poletti

Séance en hémicycle du 13 octobre 2016 à 15h00
Défibrillateur cardiaque — Après l'article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

Je suis un peu étonnée par les arguments de M. Sebaoun – je devrais dire le docteur Sebaoun.

Premièrement, je ne vois pas pourquoi les Italiens pourraient le faire et pas nous. Ils ont eu bons résultats : cela veut dire que ces bons résultats sont à notre portée.

Vous êtes en train de m’expliquer qu’il ne faut surtout pas aller voir ce qu’on n’a pas envie de voir. Il suffit de ne rien faire et comme ça on ne soulève pas de problème. Je pense à l’inverse que cela permettrait de se donner les moyens de traiter le problème : pourquoi pas une consultation chez un cardiologue si le généraliste n’est pas sûr de l’interprétation ? Refuser de pratiquer un examen parce qu’on craint de ne pas avoir le personnel capable de l’interpréter, je trouve que ce n’est pas correct.

Il s’agirait de moi ou de membres de ma famille ou de mon entourage, je voudrais que le problème soit dépisté parce que c’est ce qui me permettrait de me battre pour essayer de comprendre et c’est pourquoi je ne peux pas entendre les arguments développés par M. Sebaoun. Il faut se donner les moyens, par un examen simple…

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