Il n’y a pas de montagne dans mon département de l’Aisne, seulement quelques terrils dans le bassin minier des Hauts-de-France, mais c’est avec grand plaisir que je défends l’amendement de ma collègue Sophie Dion.
On l’a dit, plus de 50 000 personnes décèdent chaque année en France d’un arrêt cardiaque et la rapidité d’intervention est vitale. La question se pose naturellement avec plus d’acuité lorsque l’arrêt cardiaque survient en montagne. L’amendement de ma collègue concerne les équipements et terrains qui peuvent accueillir des touristes, notamment les refuges de montagne. Il serait pertinent de les équiper d’un défibrillateur puisque le coeur est davantage mis à l’épreuve en montagne et que certains touristes ne sont pas toujours suffisamment entraînés pour les efforts demandés par la randonnée et d’autres sports, notamment d’hiver. Un quart des interventions des médecins d’urgence en montagne sont liées à des accidents cardio-vasculaires. C’est la deuxième cause d’accident en montagne.
L’amendement vise donc à insérer dans la partie législative du code du tourisme un article rendant obligatoire l’installation d’un défibrillateur automatisé dans chaque refuge.