Intervention de Joaquim Pueyo

Réunion du 5 octobre 2016 à 8h30
Commission des affaires européennes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJoaquim Pueyo :

Je souscris aux propos que vous tenez dans la tribune Plus forts ensemble – même à 27 ! récemment publiée sur le site internet de l'Institut Delors : l'Europe, qui n'est certes pas une menace, peut répondre à des menaces multiformes, au nombre desquelles l'agressivité de la Russie, dont l'action en Ukraine et en Syrie administre la preuve. Vous avez insisté sur la sécurité collective. De fait, la coopération structurée permanente prévue par le traité de Lisbonne n'étant toujours pas mise en oeuvre, nous attendons des initiatives visant à renforcer la politique européenne de sécurité et de défense ; j'espère que la France, l'Italie et l'Allemagne en proposeront lors du sommet prévu en décembre. L'opération Sophia, conduite par la force navale de l'Union européenne-Méditerranée, dont le siège est à Rome, est entrée dans sa deuxième phase, qui vise à mieux surveiller les côtes libyennes et à former les garde-frontières de la Libye. Le dispositif existe et fonctionne : il faut l'expliquer aux Européens. Quelles nouvelles initiatives sont, selon vous, envisageables pour renforcer l'Europe de la défense et la sécurité collective, ce qui recréerait des liens entre l'opinion publique et l'Union européenne ? Tous les partis politiques, même s'ils sont conscients de ses faiblesses, doivent défendre l'Union au lieu de l'accuser de tous les maux. Peut-être ne sommes-nous pas assez vigilants à cet égard.

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