Monsieur le ministre de l’intérieur, j’associe à ma question mes collègues du Pas-de-Calais, qui ont toujours exprimé leur solidarité avec le Calaisis, confronté comme aucun autre territoire à la crise migratoire.
Le démantèlement du camp de Calais est une urgence pour les réfugiés, bloqués dans l’attente d’un passage de plus en plus improbable vers l’Angleterre, alors même que la plupart peuvent bénéficier du droit d’asile, car ce qu’ils fuient, c’est la guerre, les atrocités et le martyre d’Alep.
Ce démantèlement est aussi une urgence pour le Calaisis comme pour ses habitants, confrontés à des barrages et à de véritables assauts devenus quotidiens. Calais a connu plusieurs démantèlements depuis la fermeture du centre de Sangatte, avec les résultats que nous connaissons : les reconstitutions de camps sauvages et de squats en centre-ville.
Calais a besoin de la solidarité nationale et il est impératif de mieux répartir l’accueil des réfugiés.