On estime qu’un collégien ou un lycéen perd en moyenne une semaine de cours par an. Le problème est aggravé dans les académies de Créteil, Versailles et Paris. On peut comprendre le désarroi des parents.
Les fédérations de parents d’élèves dénoncent régulièrement ces emplois du temps « gruyère » et réclament la continuité du service public de l’éducation.
En réalité, les professeurs ne sont pas plus absents que n’importe qui, mais leur absence a des conséquences importantes sur la scolarité des enfants.
C’est pourquoi, depuis 2012, cette majorité oeuvre à améliorer le système des remplacements. Sur les 60 000 postes que nous aurons créés dans l’éducation nationale d’ici à la fin du quinquennat, 5 000 y sont dédiés.
Pour autant, il est vrai que des ajustements restent à faire, notamment pour améliorer et rationaliser la gestion des absences de courte durée et l’information des familles. Madame la ministre,c’est tout le sens des mesures que vous avez annoncées ce matin…