Je ne dis pas cela par bigotisme ou servilité à l’égard de Bruxelles – il n’est au demeurant pas mauvais d’éviter les conflits permanents avec la Commission européenne, et ne pas choisir entre la soumission et l’arrogance n’est pas nécessairement une mauvaise voie. Comme l’a souligné Valérie Rabault, la maîtrise des finances publiques est avant tout un enjeu à la fois pour notre capacité d’action, l’avenir et la souveraineté de notre pays.
Faire mieux, c’est s’appliquer au sérieux, à la rigueur, refuser le consentement actif ou passif au dérapage budgétaire. C’est aussi combiner la stabilité et le mouvement.