Il l’a notamment fait en dépit de vents et de marées venant parfois de la partie gauche de l’hémicycle.
Voulez-vous, monsieur Mariton, que je ressorte le compte-rendu du débat au cours duquel Mme Lagarde voulait remettre en cause le CIR et cédait par avance ?
Quant à Keynes, M. Mariton est trop bon connaisseur de l’économie pour ne pas le confondre avec les keynésiens. Je veux bien que l’on critique des économistes sans passé ni avenir, comme Thomas Piketty ou Paul Krugman, son thuriféraire, mais il me paraît exagéré de faire de Keynes, auteur du retour à l’orthodoxie budgétaire en 1937, l’apôtre du laxisme.
Pour toutes ces raisons, le groupe radical, républicain, démocrate et progressiste ne souhaite pas que cette motion de rejet préalable soit adoptée.