Je termine, madame la présidente.
Pour la quatrième année consécutive, le Gouvernement annonce une réduction des impôts, mais nous avons connu, entre 2012 et 2016, une augmentation de l’impôt sur le revenu de 13 milliards d’euros, c’est-à-dire une véritable concentration.
Enfin, comme M. Mariton l’a indiqué, en dépit du talent des membres du Gouvernement présents dans l’hémicycle, un mauvais budget ne peut que traduire une mauvaise politique. C’est exactement comme si un très bon cuisinier se voyait contraint d’utiliser de mauvais ingrédients : il n’arriverait pas à confectionner un bon plat, pas plus que nous ne réussirons à bâtir un bon budget.