Des progrès ont été obtenus. La France a demandé, et je m’y étais engagé devant vous, que les parlements nationaux aient le dernier mot : c’est aujourd’hui garanti. Même l’application provisoire de tout ce qui relève du niveau européen serait remise en cause si vous, mesdames et messieurs les députés, décidiez de dire non.
En ce qui concerne l’agriculture, l’accord reconnaît quarante-deux indications géographiques françaises ; en outre, le mécanisme de l’article 20.22 permet d’ajouter des indications géographiques si l’on constate des problèmes.
S’agissant des quotas globaux, il est vrai que le degré de quotas octroyés est élevé mais nous sommes attentifs, au sein de l’Union européenne, à ce que les quotas globaux, négociation par négociation, ne dépassent pas un certain seuil. Il faudra d’ailleurs les revoir du fait du Brexit, afin de prendre en compte la nouvelle situation dans laquelle se trouve l’Europe agricole après la sortie du Royaume-Uni.
Le 21/10/2016 à 08:39, laïc a dit :
"En ce qui concerne l’agriculture, l’accord reconnaît quarante-deux indications géographiques françaises ; "
C'est-à-dire ? tout cela n'est pas très clair. La démocratie, c'est aussi des explications, et si le temps de parole des orateurs n'est pas assez long, il faut le rallonger.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui