Qui aurait aujourd’hui l’imprudence, en particulier dans le cadre des négociations menées, d’affirmer que telle part, tant de milliards – puisque vous parlez de milliards – relèveront de l’investissement non-avisé, donc d’une « aide dite d’État », certes peut-être autorisée mais avec des effets sur le déficit ? Qui peut le dire ? Personne ! J’ai reproché précisément au Haut conseil des finances publiques de pointer que la somme nécessaire à la recapitalisation d’Areva ne figure nulle part, mais nulle personne avisée et responsable, nul négociateur d’une recapitalisation – dans ce domaine ou dans un autre – peut annoncer à l’avance les acteurs et le fruit d’une telle recapitalisation.
Vous évoquez chaque fois la somme de 5 milliards, et elle est exacte, mais elle inclura des investissements autres que ceux de l’État. Combien ? Vous le savez ? Non, et moi non plus – je dirais… le plus possible !