Il s’agit en effet de l’amendement Baert, mais revisité ! Cet amendement, adopté l’an dernier, visait à abaisser la limite d’âge de soixante-quinze à soixante-quatorze ans, ce qui représentait un coût pour les finances publiques, qui a tout de même son importance et qu’il faut toujours mentionner, de 45 millions d’euros. Le coût du vôtre, cher collègue, doit être supérieur à 100 millions d’euros, en dépit de la démographie déclinante que vous évoquez. Notre commission a émis l’an dernier, lors de l’examen de l’amendement de notre collègue Baert, le souhait de s’en tenir à une limite d’âge de soixante-quatorze ans, même si chacun reconnaît l’investissement des anciens combattants, auxquels je rappelle qu’on n’a pas demandé leur avis quand ils sont partis à vingt ans. C’est dans cet esprit que nous avons soutenu l’amendement de Dominique Baert l’an dernier. Vous proposez ici de franchir une double marche, de soixante-quatorze à soixante-douze ans. Nous avons donc émis un avis défavorable.