Comme vous le savez, chers collègues, les anciens combattants bénéficient d’une demi-part supplémentaire. Nous avons progressé l’an dernier en abaissant à soixante-quatorze ans le seuil de son déclenchement, initialement fixé à soixante-quinze ans, et peut-être continuerons-nous à progresser. Une injustice subsiste néanmoins – et je suis convaincu que quiconque ici travaille et reçoit des gens dans sa permanence en est conscient – s’agissant des veuves d’anciens combattants. Lorsque leur défunt mari est décédé avant l’âge de soixante-quinze ans, elles ne bénéficient pas elles-mêmes de la demi-part, ce qui est évidemment une injustice criante. Il me semble que nous pourrions nous retrouver sur ce sujet et adopter par un vote unanime l’amendement no 120 déposé par notre collègue Hetzel, qui pourrait être cosigné par l’ensemble de nos collègues, afin que les veuves des anciens combattants relèvent de la même logique que ces derniers.