Aux États-Unis comme partout ailleurs, on a, peu à peu, vu s’éroder la base fiscale du capital financier. Tout a été reporté sur la taxation du capital immobilier. Il est plus compliqué en effet de déplacer un immeuble qu’un compte en banque ! Aujourd’hui, aux États-Unis, votre taxe foncière est un pourcentage du prix de marché de votre bien immobilier. Quand vous êtes propriétaire d’un bien estimé à 1 ou 1,5 million de dollars – aux États-Unis, c’est un prix assez courant dans les grandes villes –, vous payez chaque année 1,5 % ou 2 %, ce qui représente entre 15 000 et 20 000 dollars.
Mes chers collègues de droite, si vous souhaitez qu’en France, la taxe foncière ne soit plus de 2 000 ou 3 000 euros par an, mais de 20 000 euros, je propose que vous l’annonciez aux personnes qui nous écoutent aujourd’hui en tribune.