Cet amendement a pour objectif d’orienter une partie de l’épargne salariale vers le financement d’entreprises qui contribuent à la transition énergétique et écologique en donnant la possibilité aux salariés de souscrire à des fonds verts, selon le modèle applicable aux fonds solidaires.
La mesure, j’insiste sur cet aspect, ne coûterait rien : elle donnerait seulement aux salariés, je le répète, la possibilité d’investir leur épargne dans des fonds verts. C’est l’une des préconisations que nous avions formulées, Sophie Rohfritsch et moi, dans notre rapport d’information relatif au financement de la transition écologique par les PIA – programmes d’investissements d’avenir.
Comme vous le savez, la transition écologique est un puissant moteur de création d’emplois – elle pourrait générer environ 317 000 emplois d’ici à 2030, selon l’ADEME, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie. L’orientation d’une partie de l’épargne salariale vers cette transition est donc souhaitable, en complément des financements publics.