Moi, je n’oppose pas les industries les unes aux autres.
L’industrie des métiers du cinéma aurait pu disparaître il y a quelques années si nous n’avions pas pris des mesures fortes pour assurer l’attractivité de notre territoire. Il y a rarement industrie plus délocalisable que celle-là. Autour de nous, de nombreux pays se sont organisés pour bâtir des studios, les équiper, former des techniciens. Ils avaient des studios moins bons que ceux que nous avons en France, ils avaient des techniciens moins formés, mais ils attiraient les productions européennes, internationales, françaises.
Nous avons rompu avec un dispositif cohérent. Les SOFICA ne jouent plus le rôle qu’elles avaient et qu’elles devraient retrouver avec, notamment, cette part de risque que l’on partage quand on décide de confier une partie de ses économies à ce secteur.
Là, nous sommes dans la cohérence. Nous avons agi collectivement dans ce domaine, même si vous y avez pris une moindre part que nous ces dernières années. Reprenez les différents rapports qui ont été faits soit par la Cour des comptes soit par le CNC. Si je prends simplement le crédit d’impôt, pour un euro de crédit d’impôt, nous avons presque douze euros de rentrées fiscales et sociales pour notre pays. Il n’y a pas beaucoup d’exemples dans l’industrie où l’on puisse avoir ce ratio.