Cet amendement tend à supprimer cet article, qui prévoit de relever les plafonds de recettes du compte d’affectation spéciale – CAS –« Contrôle de la circulation et du stationnement routier ».
Je ne suis pas hostile à ces contrôles ni à l’implantation de radars, mais cette hausse de 20 millions d’euros témoigne d’un tournant de la politique gouvernementale. Au moment où nous déplorons des résultats dramatiques puisque le nombre de victimes d’accidents de la route a augmenté, il me semble qu’il est mauvais d’envisager les contrôles routiers et les radars comme des moyens de remplir une tirelire.
Il conviendrait d’en rester à la situation actuelle et de ne pas s’obstiner dans cette voie. Nous avons besoin d’une politique de la sécurité routière et non d’une politique financière de la sécurité routière.