Encore une fois, je vous conseille la lecture du rapport sur les exportations d'armement, extrêmement intéressant. Je ne cache rien, sauf ce qui est couvert par le secret de la défense nationale. Mais, sur ce point, le Parlement exerce un contrôle par l'intermédiaire de la délégation parlementaire au renseignement.
J'en viens aux questions de M. Lamour. Pour 2017, les évolutions et redéploiments pris en compte comprennent, ainsi que je l'ai indiqué tout à l'heure, 50 millions issus de la trésorerie du compte de commerce du service des essences, 100 millions qui résultent de l'actualisation des besoins des programmes et 205 millions liés aux effets des indices économiques. Ils financent ainsi une partie des 775 millions correspondant aux besoins exprimés par les armées, l'autre partie étant financée par des crédits budgétaires, à hauteur de 417 millions d'euros.
En ce qui concerne l'hôtel de l'Artillerie, des discussions sont en cours avec Sciences Po, sous l'égide de France Domaine. Il s'agit d'une négociation exclusive, mais elle n'est pas conclue. Par ailleurs, nous attendons 40 millions de la vente des Mirage F1 à l'Argentine, mais celle-ci n'a pas encore pris sa décision ; il est donc difficile d'affirmer que cette recette abondera le budget 2017.