Elle n'est pas identifiée dans les éléments. Enfin, en ce qui concerne les exercices 2018 et 2019, j'espère pouvoir répondre lors de la discussion du budget en commission élargie.
Monsieur Folliot, sur la difficulté dont vous faites état, c'est-à-dire une certaine fatigue, des contraintes, des sujétions très fortes imposées aux militaires affectés à l'opération Sentinelle, je répondrai deux choses. Tout d'abord, il ne faut pas imaginer que nous allons baisser la garde sur le territoire national. L'opération Sentinelle est donc appelée à se prolonger. Ses effectifs seront sans doute un peu inférieurs à 10 000 hommes, mais nos forces maintiendront des effectifs de sécurité disponibles en urgence. Cependant, les contraintes que vous évoquez seront, je l'espère, sensiblement allégées à la fin de 2016, car nous disposerons alors de l'ensemble des effectifs recrutés pour renforcer la FOT. Ceux-ci seront en effet formés au cours du premier semestre de 2017 et seront disponibles au cours de cette même année pour les opérations de sécurité intérieure. C'est, je le reconnais, un moment difficile à passer, qui justifie du reste les dispositifs de compensation que j'ai évoqués tout à l'heure. J'ajoute que l'augmentation des effectifs de la FOT nous permettra également de retrouver un rythme de préparation opérationnelle que nous avons perdu au cours de l'année 2015. Je comprends que la situation actuelle puisse affecter le moral des troupes, mais ajouter une cinquième unité élémentaire dans un régiment – ce qui n'est pas arrivé depuis longtemps – devrait l'améliorer.