Intervention de Bruno Gollnisch

Réunion du 19 octobre 2016 à 8h30
Commission des affaires européennes

Bruno Gollnisch, membre du Parlement européen :

J'aborderai trois questions.

Tout d'abord, avec l'utilisation des énergies dites renouvelables, se pose un gros problème : le stockage de l'électricité. Pour m'être entretenu avec des industriels de Total et de Siemens, je crois savoir que nous avons fait, avec les nouvelles batteries, beaucoup de progrès, mais quelles sont, selon vous, les perspectives ?

Ensuite, j'avais été assez surpris, choqué même, lors de la présentation du plan d'arrêt du nucléaire de Mme Merkel, évidemment salué par ceux qui sont hostiles – ils ont des raisons – à cette forme d'énergie. Le plan en question faisait un appel assez massif aux énergies fossiles, notamment au lignite, extrêmement polluant. Il prévoyait aussi, d'une façon assez cynique ou naïve – comme on voudra –, des achats massifs d'électricité à la France, en l'occurrence de l'électricité d'origine nucléaire. A-t-on beaucoup progressé en Allemagne à cet égard ?

Enfin, tant au Parlement européen que dans les parlements nationaux, il fut peu question des escroqueries à la taxe carbone, qu'il s'agit non seulement de dénoncer mais aussi d'empêcher. La France a elle-même été victime d'une gigantesque escroquerie, pour un montant de plusieurs milliards d'euros, qui a finalement assez peu défrayé la chronique. Si l'on a beaucoup parlé du corrompu, le commissaire Michel Neyret, il fut peu question des corrupteurs. Ces escrocs sont d'ailleurs à l'abri, à l'étranger – en l'occurrence en Israël, mais ce pourrait être n'importe où ailleurs.

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