Monsieur le ministre de l’intérieur, j’étais hier à Calais en compagnie de mon collègue Erwan Binet. Nous y avons vécu nombre de rencontres d’une intense émotion, qui se sont ajoutées à la situation complexe que nous connaissions déjà. Ceux qui voudront dire que rien n’a été fait à Calais pourront continuer : il leur sera forcément difficile d’admettre qu’un des fonds de commerce qu’ils ont exploité à l’excès a laissé place à une situation appréhendée avec intelligence, fermeté et humanité.
Ce n’est donc pas aux Thénardiers de la politique, à celles et ceux qui font de l’exploitation de la misère leur fortune politique, que cette question s’adresse.