Elle peut en revanche avoir de l’écho auprès de celles et ceux qui veulent comprendre les faits migratoires, qui veulent s’assurer que notre nation sait répondre à de tels enjeux sans s’éloigner de sa devise républicaine.
Hier, nombre de difficultés ont été levées. Je pense notamment à des questions sanitaires et sociales, et bien évidemment à la situation des plus vulnérables qui s’exposaient à Calais à de multiples dangers. L’Office français de protection des réfugiés et des apatrides, l’Office français de l’immigration et de l’intégration, les services de l’État et, bien sûr, les associations auront joué un rôle majeur pour que l’humanité l’emporte sur la bestialité. Il est important de le signaler.
À l’instant ou nous parlons, des centaines de migrants ont été relogés dans des conditions qui font honneur à notre histoire et à notre nation. Merci, monsieur le ministre, pour votre action ! Pourtant, nous ne manquons pas de jeteurs de mauvais sort qui, y compris à la tête d’exécutifs comptant plusieurs millions d’habitants, craignent que l’arrivée d’une vingtaine de migrants renverse leur territoire. C’est dire le peu de confiance portée à leurs concitoyens ! Mais nous avons encore plus de citoyens engagés, bénévoles et élus constructifs qui savent que la France doit tenir son rang et que chacun sera comptable devant l’Histoire – celle avec un grand H comme la leur.
Aussi, monsieur le ministre, puis-je vous demander de détailler l’opération entreprise hier ? Quelle attention a été et sera portée aux personnes les plus vulnérables, en particulier les familles et les mineurs isolés, surtout ceux qui veulent rejoindre l’Angleterre ?