Si nous voulons laisser à nos enfants n’importe quoi, comme cela a déjà été fait et comme certains proposent de le faire à nouveau s’y croyant autorisés par la course à la primaire, alors augmentons les déficits n’importe comment.
La seconde conséquence d’une diminution des déficits, c’est la maîtrise de la dette : alors que celle-ci avait augmenté de vingt-cinq points en cinq ans avant nous, elle a à peine augmenté de sept points ; elle est aujourd’hui stabilisée. Or derrière une dette stabilisée, il y a des taux d’intérêt très faibles, non seulement pour l’État, mais aussi pour les entreprises – c’est parce que les taux d’intérêt sont faibles que les entreprises peuvent aujourd’hui investir plus – et pour les ménages. Si aujourd’hui le secteur du logement reprend, s’il y a plus de constructions et si les ménages investissent davantage, c’est parce que les taux d’intérêt sont faibles. Or des taux d’intérêt faibles sont le produit d’une politique budgétaire sérieuse. Merci de l’avoir appuyée jusqu’à présent.