Intervention de Nicolas Dupont-Aignan

Réunion du 5 octobre 2016 à 9h30
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNicolas Dupont-Aignan :

Pour ne pas paraphraser mon collègue Lellouche, je vais être beaucoup plus bref que prévu. Pour moi, c'est la France qui est un « non-sujet » dans cette affaire : l'Union européenne et Mme Merkel ont pris un parti clair et ont mis en place une négociation, dans le dos ou avec la complicité de la France. Cette négociation est ahurissante comme l'a dit Pierre Lellouche.

Pour ma part, j'aimerais vous interroger sur l'exemption de visa que réclame la Turquie pour les courts séjours dans l'espace Schengen. Où en est-on ? La décision, qui devait être prise en juin, est désormais attendue en octobre. L'Union européenne ne dit rien et Mme Merkel agit dans le dos de ses partenaires pour avoir de bonnes relations avec la Turquie. Comment va-t-on gérer cette affaire ? Comment va réagir le président turc, sachant que la situation a évolué, comme vous l'avez très bien expliqué ?

Ma deuxième série de questions est liée à la situation en Syrie. La Turquie profite d'une certaine abstention des États-Unis qui sont en période électorale. Comment voyez-vous évoluer les relations entre ces deux pays ? Dans ce contexte, comment pouvons-nous reprendre pied et exister à nouveau dans le futur Moyen-Orient ? Il ne sert à rien de nous lamenter sur les événements puisque nous avons disparu, que nous nous sommes évanouis.

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