Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 26 octobre 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Politique de l'emploi

Manuel Valls, Premier ministre :

…mais reconnaissons aussi que la conjoncture internationale et européenne n’est pas non plus forcément très porteuse et qu’une partie de notre croissance est aussi portée par la demande intérieure.

On note aussi les résultats, en effet, d’une politique économique. Je pense au pacte de responsabilité et de solidarité, à la baisse du coût du travail, au CICE, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, dont on a beaucoup parlé ici, à l’Assemblée nationale ; celui-ci a évidemment dans un premier temps favorisé la reconstitution des marges des entreprises, ainsi que le pouvoir d’achat, c’est-à-dire la hausse des salaires, mais aujourd’hui, nous voyons bien, les uns et les autres, sur le terrain, où nous en avons moult exemples – j’ai encore eu l’occasion de le vérifier l’autre jour à Marmande, dans le Lot-et-Garonne –, que, oui, le CICE permet la création d’emplois.

Politique de soutien à la compétitivité, donc. De tout cela, nous parlons avec modestie et humilité, il ne peut en être autrement, car nous pensons à tous ceux qui sont sans emploi depuis longtemps, nous pensons aux jeunes qui ne réussissent pas à trouver un travail, bref, à ce chômage de masse que nous connaissons depuis trente ans. Il s’agit donc plutôt d’une invitation à poursuivre.

Comment poursuivre ? Là encore, vous avez dit l’essentiel. D’abord, bien sûr, en soutenant la création d’emplois ; par exemple, avec le CICE, que nous avons proposé d’étendre au secteur associatif à partir du 1er janvier prochain.

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