Eh bien, pourquoi pas ? Comme quoi il y a des gens qui commencent à être convaincus qu’il faut aller dans le sens du CICE ! Je m’en félicite.
Et puis, il y a la question de la formation. Le plan « 500 000 formations supplémentaires », présenté avec toujours beaucoup de pugnacité par Myriam El Khomri et Clotilde Valter, n’a pas donné aujourd’hui encore son plein effet. Or ce travail, mené avec les régions, qui se sont engagées, doit lui aussi se poursuivre, car pour leur retour à l’emploi, ces jeunes sans formation, ces ouvriers non qualifiés, ces femmes qui ne sont pas qualifiées, ces citoyens qui vivent dans les quartiers populaires ou dans les zones rurales éloignées, ont besoin de cette formation, de cette qualification. De ce point de vue, je me réjouis que les chiffres de l’apprentissage aillent de nouveau dans le bon sens.
Donc soutien, et, parce que la croissance elle-même ne sera plus au niveau que nous avons connu, oui à la révolution numérique, oui aux emplois verts, oui à une croissance durable. Voilà ce que nous devons accompagner !
Enfin – et vous le savez bien, vous qui connaissez parfaitement ces dossiers, monsieur Bachelay –, politique de soutien à l’industrie, avec l’industrie du futur, l’investissement, le crédit d’impôt recherche ; des études indépendantes l’ont montré : nous avons stoppé la désindustrialisation de ce pays.