Par ailleurs, il y a une violence dans la société. Ce qui me frappe depuis quelques années – c’est l’élu des quartiers populaires d’Évry qui parle –, c’est que l’on est passé à autre chose. Aujourd’hui, on veut tuer des policiers. Les images qui nous arrivent du monde, ce que l’on voit sur l’internet, la réalité de cette violence, ce sont les policiers qui la subissent d’abord, parce qu’ils sont confrontés à ce qu’il y a de plus dur et de plus difficile dans la société. Par conséquent, les mesures à annoncer, ce que nous pourrons dire notamment sur les questions relatives à la justice ou à la légitime défense – le ministre de l’intérieur l’évoquait il y a un instant –, tous ces sujets seront sur la table en fin d’après-midi. J’espère que nous trouverons ensemble la bonne solution, car, je tiens à le dire, la place des policiers n’est pas dans la rue, avec des cagoules et des voitures : cela ne correspond pas exactement à leur rôle.