Monsieur le Premier ministre, le 13 novembre 2013, à l’appel du syndicat Alliance, 5 000 policiers avaient manifesté. Il y a trois ans.
Un an plus tard, le 13 novembre 2014, 8 500 policiers ont défilé à Paris pour « dénoncer leurs conditions de travail et le mal-être dans la police ». Il y a deux ans.
En octobre 2015, une autre manifestation a été organisée, dont l’événement déclencheur a été la fusillade au cours de laquelle un policier de la brigade anti-criminalité a été grièvement blessé. L’auteur des coups de feu était un détenu en fuite qui n’avait pas réintégré sa prison après une autorisation de sortie. Il y a simplement un an.