Votre vision est trop restrictive : vous pensez que les politiques d’insertion doivent être uniquement destinées aux bénéficiaires du RSA, mais leur champ est bien plus large que cela ! Certes, le RSA est pour vous une compétence obligatoire ; néanmoins les politiques d’insertion doivent aussi concerner des personnes qui ne bénéficient plus du RSA, ou en bénéficieront à l’avenir. L’ambition de ce Gouvernement est de faire en sorte que les départements, qui sont reconnus comme les chefs de file de l’action sociale, soient les chefs de file de l’insertion, avec l’État, les missions locales, les caisses d’allocations familiales et l’ensemble des acteurs locaux qui travaillent dans ce domaine.
Oui, l’État a décidé de s’engager, avec 50 millions d’euros supplémentaires. J’y insiste : cette somme s’ajoute à tout le reste, pour les départements qui souhaiteront s’engager.