M. Door m’a interrogé légitimement sur la technique qui consiste mettre des crédits en réserve, c’est-à-dire à constituer, selon l’expression consacrée, une réserve de précaution. Cette méthode est souvent utilisée dans le budget de l’État.
Pour les dépenses hospitalières, le montant de la réserve atteint presque 560 millions ou plus précisément – puisque vous êtes quelqu’un de précis, monsieur Door – 558 millions d’euros.
L’important, lorsque ces réserves sont dégelées, c’est qu’elles soient utilisées pour l’hôpital. Nous y avons toujours veillé quand nous y avons recouru en fin de gestion et nous les avons toujours affectées au but pour lequel elles avaient été constituées.
En l’espèce, je ne sais s’il faut parler d’une gestion de bon père de famille ou de bonne ménagère.