La commission a examiné ces amendements et les a adoptés. Nous avons été sensibles aux arguments développés par Monique Orphé, qui a dû nous quitter pour retourner dans son territoire. On le sait, il est nécessaire de lutter dans ce domaine, comme on le fait contre le tabac. Or, j’ai le sentiment que nous commençons tous nos phrases en affirmant que nous sommes contre le tabagisme, contre l’alcoolisme, etc., et puis le « mais » arrive immédiatement. Il est temps de sortir du « mais » sur ce sujet, et je sais gré à Catherine Lemorton d’avoir défendu avec conviction l’amendement de Monique Orphé.
La mesure ne causera pas la ruine des producteurs : comme l’a rappelé Philippe Plisson, 2 centimes sur une bouteille d’alcool fort, ce n’est presque rien. Pour autant, cela fait 130 millions d’euros que l’on pourrait consacrer à la nécessaire prévention de l’alcoolisme. Pour quelques centimes, je crois que cela vaut le coup de voter cet amendement.