Permettez-moi tout d’abord de rappeler les faits : le conseil exécutif de l’UNESCO a examiné un projet de résolution portant sur la vieille ville de Jérusalem. À l’issue d’échanges avec nos partenaires, certaines formules qui avaient fait polémique et nous avaient précédemment conduits à contester ce texte ont été retirées.
Ce projet de résolution a par ailleurs repris des éléments que nous soutenons : la nécessité de protéger le patrimoine, l’importance de la vieille ville de Jérusalem pour les trois religions monothéistes et la suppression de la mention de soi-disant fausses tombes juives, qui était inacceptable.
Néanmoins, la mention de termes déséquilibrés a conduit une majorité de pays européens à s’abstenir. La France a aussi fait le choix de l’abstention, tout comme l’Espagne ou la Suède, par exemple.