Souffrez, souffrez, mes chers collègues… Revenons-en aux choses sérieuses même s'il faut de temps en temps que, dans ce monde juridique difficile, un peu de poésie puisse s'exprimer. (Exclamations sur les bancs du groupe SRC.)
Revenons-en au nom, élément important affecté par cet article 3, comme nous l'avons déjà démontré. La complexité du texte est en effet stupéfiante et nous devrons opter, au cours de la navette parlementaire, pour d'autres solutions, même s'il vaudrait mieux nous conformer maintenant au principe selon lequel mieux vaut tenir que courir.
Mais au-delà ? C'est aussi l'occasion de marquer à nouveau la difficulté pour les adoptions à venir.
On nous dit que ce texte n'aura aucun impact et qu'il n'enlèvera rien à personne. Nous savons tous que c'est faux : ce texte aura un impact direct sur le nombre de couples susceptibles d'adopter un enfant en France ou à l'étranger. Je ne m'y attarde pas.
Il faut répéter constamment les mêmes choses pour qu'elles soient prises en compte. Je le répète donc : c'est l'adoption, dans son ensemble, qui se trouvera fragilisée.