Un examen attentif du budget de la mission « Écologie, développement et mobilité durables » le montre bien : on ressent la peine de l’exécutif à traduire les effets d’annonce du quinquennat dans les faits. J’en donnerai plusieurs exemples.
La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte avait fixé un objectif très ambitieux : la rénovation de 500 000 logements par an à partir de 2017. Nous constatons cependant que l’enveloppée consacrée aux aides à la rénovation est déjà en baisse.
L’Agence française pour la biodiversité, quant à elle, ne devait pas coûter plus cher que les quatre organismes qu’elle regroupe. Cette règle n’est déjà plus qu’un voeu pieux, puisque le budget de cette agence est de plus de 230 millions d’euros pour cette année.