Vous avez en effet subi une terrible épreuve avec ces inondations. J’ai eu l’occasion de voir le désarroi de la population et votre courage pour redresser la situation. Je voudrais vous rassurer : malgré le prélèvement prévu en 2017, les capacités du Fonds de prévention des risques naturels majeurs, dit « fonds Barnier » restent très importantes : 190 millions d’euros par an. Ces investissements sont considérables, et financent un certain nombre de travaux.
Il y a parfois des reliquats, car le montant de crédits de paiement prévus au budget est plus important que nécessaire pour couvrir les travaux qui se déroulent effectivement. Je suis bien placée pour le savoir : dans la région Poitou-Charentes, il y a souvent un décalage entre la masse de crédits de paiement prévue et les crédits réellement engagés au fur et à mesure de la réalisation des travaux, notamment – vous l’avez évoqué – pour l’entretien du réseau hydraulique et des digues.
Vous avez également évoqué la baisse des investissements pour la prévention des inondations. Comme vous le savez, cette question sera évoquée en fin d’année lors de la présentation du budget de l’AFITF à son conseil d’administration – dont vous faites partie. Je veillerai d’ici là à vous donner toutes les précisions nécessaires sur ces questions, afin de vous rassurer. Vous savez que la prévention des risques naturels majeurs, notamment des risques d’inondation, fait partie des responsabilités de ce ministère. Dans la mesure où ces risques s’accentuent avec le dérèglement climatique, il n’est pas dans mes intentions de baisser la garde dans ce combat vital.