Des publications récentes ont en outre montré la prégnance des cancers : il faudra bien, un jour ou l’autre, dire clairement que la question des cancers est aussi et surtout liée à l’environnement, à la pollution, aux produits chimiques, aux produits phytosanitaires, aux pesticides – il suffit de voir les cartes de certains cancers.
Cela dit, vous proposez de doubler les redevances existantes ; commençons déjà par trouver des produits de substitution. La profession agricole est en train de prendre ses responsabilités et d’évoluer. C’est difficile mais, dans un contexte où la profession va mal économiquement, il n’est pas aujourd’hui possible d’alourdir les taxes.
En revanche, mon ministère a mis en place un fonds de soutien aux solutions alternatives, dans le cadre du Fonds de financement de la transition énergétique pour la croissance verte, de 10 millions d’euros pour encourager les agriculteurs à réduire l’usage de ces produits. De nouvelles mécanisations, de nouvelles pratiques permettent de réduire considérablement l’usage de ces produits. J’ai également décidé, sur le budget de la recherche de mon ministère, d’encourager la recherche de produits de substitution. Voilà l’état de la situation : je suggère donc le retrait de votre amendement.