Cet amendement vise à doubler la redevance pour pollutions diffuses appliquée aux produits phytosanitaires répandus par des agriculteurs situés sur des aires de captage d’eau potable. Mon rapport parlementaire, intitulé Et si on mangeait local…, mentionnait le problème réel de santé publique, que Mme la ministre vient d’évoquer, posé par les pollutions dues aux pesticides épandus sur les zones de captage d’eau pour la consommation humaine et domestique.
Écologie et santé sont intimement liées ; par une telle mesure, les agriculteurs cultivant ces zones pourraient trouver un intérêt économique à se convertir à l’agriculture biologique. Ce serait un signal encourageant qui concilierait producteurs, consommateurs et élus des collectivités locales, lesquels sont de plus en plus confrontés au défi écologique majeur que représente la qualité sanitaire de l’eau.