Je rappellerai seulement quelques faits. En France, la demande en bio ne cesse d’augmenter considérablement, et même de façon exponentielle. Nous sommes tous d’accord pour développer une politique de circuits courts de proximité, ce qui s’inscrit dans cette évolution. Mais notre pays est très en retard quant à la production bio par rapport à la demande, ce qui nous oblige à en importer, et également par rapport à la production de la plupart des autres pays européens. Il s’agit ici de déplacer 10 millions d’euros… alors que les aides à l’agriculture atteindront cette année au moins 3 milliards d’euros.