En 2015, le budget inscrit a été exactement consommé. Or les demandes d’aides sont nombreuses : 200 millions d’euros sont requis pour renforcer la biosécurité de la filière palmipède, qui connaît une crise à laquelle, bien sûr, nous devons faire face ! Mais d’autres éleveurs, voyant que nous aidons ceux de la filière palmipède, nous demandent aussi de l’aide.
Comme je l’ai dit, le Gouvernement procédera à quelques ajustements budgétaires dans le projet de loi de finances rectificative, même si, je le rappelle, nous ne pouvons pas multiplier les amendements et les demandes de crédits. Je reste comptable de ces mesures, ce qui me conduit à les envisager avec beaucoup de sérieux.
L’État a sa responsabilité dans le PCAE, un plan qui fonctionne, les régions aussi, puisqu’elle sont autorité de gestion.