Si je salue l’effort réalisé avec le dernier appel à projets du programme national pour l’alimentation, qui s’élève à 2 millions pour les projets alimentaires territoriaux, je me demande si cela sera suffisant pour réaliser l’investissement humain nécessaire à une réelle révolution culturelle.
Il s’agit, par cet amendement, de doubler le budget du programme national pour l’alimentation, en vue d’atteindre l’objectif ambitieux, annoncé par le Comité interministériel aux ruralités, de 500 projets alimentaires territoriaux d’ici à 2020, avec au moins un projet par département labellisé d’ici à 2017, soit dans un délai très court – ce que je salue. Ces projets, s’ils ont pour vocation d’aboutir à terme à l’indépendance financière, supposent, dans une première phase, un soutien financier, afin notamment de financer un animateur chargé de la concertation des acteurs.
Promouvoir les circuits courts et de proximité alimentaire est un enjeu extrêmement important dans le cadre de la recherche d’une agriculture plus durable. Les projets alimentaires territoriaux permettront de rapprocher les producteurs, les transformateurs, les distributeurs, les collectivités territoriales et les consommateurs afin de développer l’agriculture locale, promouvoir une alimentation de qualité et accompagner des projets de territoire.