Voyez, monsieur le ministre : j’ai retiré bon nombre d’amendements, mais je suis tenace et persévérant pour tout ce qui est stratégique. L’amendement relatif aux bâtiments d’élevage était stratégique : il y allait de la modernisation, de la compétitivité des entreprises, de l’énergie, du bien-être animal.
L’amendement qui je vous propose maintenant est dans le droit fil de ce que vous aviez promu dans le cadre de la loi d’avenir pour l’agriculture, s’agissant notamment de la nutrition. Il tend à abonder d’un million d’euros le programme qui permet de soutenir le programme national pour l’alimentation. Vous avez vous-même pris des initiatives en ce sens, en écrivant aux collectivités territoriales, en publiant un guide pratique et juridique, en mobilisant les préfets ; vous venez à nouveau de nous écrire au sujet du dispositif « Localim », qui vise à acheter local et manger français. Je pense que vous êtes dans la bonne direction – Michel Barnier, en son temps, avait évoqué les fameux cinq fruits et légumes par jour. Je pense qu’il s’agit là encore d’un enjeu stratégique.
Cela pose aussi la question de l’agriculture à vocation santé. Vous êtes venu en Ille-et-Vilaine, vous en souvenez-vous ? Vous aviez rencontré Bleu-Blanc-Coeur et Valorex et aviez soutenu leur démarche. Or cet enjeu stratégique de l’agriculture à vocation santé trouve son déploiement stratégique à travers le programme national pour l’alimentation. C’est pourquoi j’espère, monsieur le ministre, que vous serez sensible à cet amendement qui vise à abonder d’1 million d’euros le programme « Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation ».