Cet amendement qui nous est présenté à la fin de nos débats est lourd sur le plan de la justice. Il soulève la question, souvent évoquée, du niveau de la retraite des agriculteurs, considérée à juste titre comme très basse par rapport au métier difficile qu’ils ont exercé.
Nous avons repris ce dossier après un engagement du Président de la République de revaloriser les retraites agricoles. Cet engagement avait été construit sur trois piliers.
Le premier de ces piliers est le prélèvement sur le fonds de roulement de la MSA de 160 millions d’euros.
Le second est la remise en cause de niches fiscales destinées à l’optimisation fiscale des revenus fonciers agricoles, plus sociale que fiscale d’ailleurs, qui devait nous permettre d’envisager une recette atteignant elle aussi près de 160 millions d’euros.