Monsieur le ministre, sur le fond, je mets de côté l’opportunisme qui vous a amené à présenter ce débat sur les retraites agricoles en fin de législature, tout comme il l’avait été, en 2002, également en fin de législature.
Il existe une différence réelle entre votre analyse et la nôtre, c’est que vous ne prenez pas en compte les ressources globales du ménage pour calculer les retraites agricoles. Vous oubliez la dimension patrimoniale. Le président d’un conseil général, lorsqu’il attribue des aides aux personnes âgées, prend en compte la dimension patrimoniale des ressources du couple. Il conviendrait de faire de même s’agissant des retraites.